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Accéder au siteEn France et dans le département des Ardennes ils existent un grand nombre d'espèces de poissons différentes. Parfois certaines sont difficiles à différencier, et cela peut devenir problématiques lorsque certaines ont des règlementations particulières. Vous pourrez retrouver ici les espèces de poissons les plus courantes.
37 résultats
Salmonidés
Salvelinus fontinalis - Découvert par Mitchill en 1815
saumon de fontaine, omble de ruisseau…
Aspect : diffère de l’omble chevalier principalement par sa coloration.
Couleur : dos verdâtre marqué de taches jaunâtres irrégulières et flancs plus clairs parsemés de taches jaunâtres, noires et rouges. Le ventre a une couleur rouge orangée, les nageoires situées sur la face ventrale sont soulignées d’un liseré blanc.
Taille : en Europe, il ne dépasse que rarement 45cm pour un poids d'1kg.
L’omble de fontaine se cantonne dans les eaux froides et claires. Originaire d’Amérique du Nord, cette espèce ne se maintient dans nos eaux que par des repeuplements et mord avidement sur les appâts ou leurres qui lui sont présentés.
Un poisson aux couleurs vives, se défendant avec vigueur, au bout de la ligne : un magnifique poisson de sport.
Quel dommage qu’il ne s’adapte pas plus à nos eaux !
Thymallidés
Thymallus thymallus - Découvert par Linné en 1758
ombrette, ombret, oumbré, porte-étendard, rabaner, Asch...
Aspect : des écailles de grande taille couvrent le corps fusiforme et élancé. La nageoire dorsale longue (20 à 24 rayons) et haute lui a valu le nom de "porte-étendard". La bouche, petite, se situe nettement sous la tête. Le dos porte une petite nageoire adipeuse et la caudale est fourchue.
Couleur : selon les habitats, la coloration de l’ombre commun va du gris-argenté au brun-vert. Les écailles sont marquées de taches brun-foncé.
Taille : de 30 à 50 cm, pour un poids de 300 g à 1 kg, rarement plus.
L’ombre se trouve limité aux eaux courantes et fraîches, où il vit en groupes. Il se nourrit essentiellement d'invertébrés (larves, insectes, crustacés…).
L'ombre est autochtone dans l’Est (Rhin, Moselle), les bassins du Rhône et de la Loire. Les introductions réalisées avec succès dans d'autres zones géographiques ont permis d'étendre son aire de répartition.
L’ombre se pêche essentiellement à la mouche artificielle et en surface. On utilise généralement des mouches de taille réduite.
Percidés
Perca fluviatilis - Découvert par Linné en 1758
percot, hürling, perchaude, piche, pierche, perchelle, boyat…
Aspect : corps rugueux doté d’une première dorsale épineuse.
Couleur : la perche se reconnaît aisément aux bandes noires qui strient ses flancs. Ses nageoires pelviennes, anales et caudales sont rouges.
Taille : 15 à 25 cm (200 à 500 g). Les plus gros sujets dépassent 50 cm pour un poids d’environ 2 kg.
La perche fréquente les eaux calmes (rivières à courant lent, étangs et lacs) de toute la France. Les jeunes vivent en bancs denses, les gros sujets étant quant à eux souvent solitaires.
Les perches recherchent, en bandes organisées, des proies de diverses tailles : invertébrés, alevins et poissons. La ponte se déroule de février à avril. Vorace, la perche s’intéresse à tout ce qui est en mouvement et la clé du succès résidera dans l'animation de l'appât. Utilisez des vers et de petits vifs en automne ou en hiver. À noter : la couleur rouge semble attirer les perches qui se situent souvent à proximité des obstacles.
Dans certains plans d’eau, les perches demeurent de petite taille : c’est la conséquence de la surpopulation et non l’effet d’un nanisme héréditaire. Ajoutez des brochets au plan d’eau et les perches naines disparaîtront !
Centrarchidés
Lepomis gibbosus - Découvert par Linné en 1758
boer, calicoba, perche arc-en-ciel...
Aspect : corps aplati de forme arrondie.
Couleur : l’apanage de ce poisson est la magnificence de ses couleurs qui vont du bleu à l’orangé. D’où son nom de perche arc-en-ciel.
Taille : la perche soleil dépasse rarement les 7 cm.
La perche-soleil colonise les eaux stagnantes ou lentes et tout courant l’éliminera irrémédiablement. Elle vit en bandes, sauf à l’époque de la reproduction, période durant laquelle les mâles s’isolent sur les nids. Très vorace, elle s'attaque à de nombreuses proies de toutes tailles (vers, invertébrés, alevins) et se capture facilement à la ligne. À noter : la perche soleil vit très bien en aquarium.
Vous voulez reconnaître le mâle perche-soleil de sa femelle ? Rien de plus simple : l’espèce étant l’une des rares où la différentiation sexuelle est possible hors période de reproduction.
Cherchez la tâche rouge marquant l'extrémité de l'opercule. S’il y en a une, c’est un monsieur, s’il n’y en a pas, c’est une dame !
Ictaluridés
Ictalurus melas - Découvert par Rafinesque en 1820
chat, matou, moustachu, vilain…
Aspect : corps à peau nue et ligne latérale saillante. Les rayons épineux et denticulés de la dorsale et des pectorales peuvent provoquer des piqûres douloureuses. Une petite nageoire adipeuse se situe à l'arrière de la dorsale.
Couleur : sombre, elle présente des reflets cuivrés.
Taille : le poisson-chat dépasse rarement 20 cm.
Les eaux calmes ou peu courantes et chaudes ont la préférence du poisson chat qui y vit sur le fond, se protégeant ainsi de la lumière. D'une résistance exceptionnelle il supporte les pires raréfactions d'oxygène et survit à un assec pour peu qu'il puisse s'envaser. Il avale tout ce qui se mange - végétaux, vers, larves, alevins… - et mordra à tous les appâts mais attention : à la prise, veillez à le saisir par le ventre, sous les pectorales ou dans un chiffon pour éviter les piqûres.
Après avoir favorisé son introduction dans les années 1870, les pouvoirs publics ont classé le poisson-chat parmi les nuisibles et la réglementation vous oblige depuis à les tuer si vous en capturez. Profitez-en : sa chair, un peu grasse et dépourvue d’arêtes, est excellente au barbecue.
Anguillidés
Cyprinidés
Scardinius erythrophtalmus - Découvert par Linné en 1758
gardon rouge, gardon de fond, rosse, rousse, suce-roseau…
Aspect : le rotengle ressemble au gardon dont il se distingue par un corps haut doté d’un dos bombé. La dorsale se situe nettement en arrière des pelviennes et la bouche est dirigée vers le haut.
Couleur : nageoires rouges et oeil à reflets dorés.
Taille : entre 15 et 20 cm.
Le rotengle fréquente les eaux lentes ou stagnantes et constitue l'une des rares espèces colonisant la couche supérieure des plans d'eau. Ce qui rend sa présence intéressante. On le capturera comme le gardon.
Durant l'été, le rotengle se pêche bien à la mouche naturelle ou artificielle, posée délicatement sur la surface, au niveau de la queue. Le poisson se retourne lentement et capte la mouche. Voilà une pêche qui vous apprendra à maîtriser vos réflexes !
Percidés
Stizostedion lucioperca - Découvert par Linné en 1758
perche-brochet, sandron, sandrette…
Aspect : corps élancé, rugueux au toucher, précédé d’une tête allongée. La bouche, largement fendue est armée d’une dentition forte comprenant six "canines".
Couleur : brun-vert, couleurs sombres.
Taille : de 40 à 50 cm pour un poids de 1 à 2 kg, certains sujets atteignant 1m et une dizaine de kilos.
Originaire d’Europe centrale et actuellement présent dans toute la France, le sandre se plaît dans les eaux calmes, lentes, tempérées et vastes. S’il a une activité essentiellement crépusculaire, il peut également chasser en pleine journée.
Les adultes mangent principalement des poissons qu’ils chassent en bancs parfois denses et très mobiles. Ils ne dédaignent pas vers et larves diverses.
La ponte se déroule entre avril et juin. Le sandre se pêche le plus souvent avec de petits vifs à proximité du fond mais mord également au mort manié, à la tirette et aux leurres souples. À noter : ce poisson s’avère souvent lunatique en été, quand les eaux sont chaudes…
Les sandres, jusqu’à 2 kg, vivent en bancs et chassent ainsi les petits poissons à la façon d’une meute sur des distances parfois importantes. Les plus gros sujets demeurent solitaires.
Salmonidés
Salmo salar - Découvert par Linné en 1758
parr (juvéniles) ; smolt, tocan, tacon ; madelaineau, castillon (saumon de première montée)…
Aspect : corps fusiforme, nageoire caudale large (le saumon est fait pour nager rapidement).
Couleur : l'adulte possède un aspect métallique : dos bleuté, flancs argentés et ventre blanc. Les jeunes sont plus colorés avec des points rouges et bruns ainsi que des "empreintes de doigts" brun-clair sur les flancs.
Taille : si les gros saumons d’hiver de l'Allier atteignent parfois le mètre et une vingtaine de kilos, les poissons qui effectuent leur première montée ne dépassent guère 50 à 60 cm pour 2 à 4 kg.
C’est un migrateur qui naît en rivière et passe sa phase de croissance en mer, au large du Groënland et des îles Féroé. Au terme de leur croissance, les organes reproducteurs se développent et les poissons entament leur migration de retour vers les côtes.
Suivant des routes marquées par les étoiles puis par "l'odeur" dégagée par les jeunes poissons, ils retrouvent leur rivière natale. Au moment de la reproduction, le mâle se pare de couleurs vives (ponctuations rouges et brunes) et l'extrémité de sa mandibule se courbe en crochet (bécard). Après la ponte, les poissons se laissent dévaler vers la mer. Les plus faibles meurent (charognards), les autres (ravalés ou saumons de descente) repartent en mer avant de revenir pour un ou plusieurs autres cycles de reproduction.
Siluridés
Silurus glanis - Découvert par Linné en 1758
glane, salut, merval, wels (anglais)
Aspect : corps allongé, trapu dans sa partie antérieure et aplati latéralement au niveau de la queue. Sa peau nue lui donne un aspect gluant. La bouche largement fendue est garnie de six barbillons* dont deux sont longs. Très longue, la nageoire anale atteint la caudale. En comparaison, la dorsale semble ridiculement petite. Le premier rayon des pectorales est très dur.
Couleur : corps gris marbré de taches plus sombres sur le dos et les flancs et ventre plus clair.
Taille : ils atteignent 2 m et 50 kg mais en Europe orientale les sujets de plus d'un quintal ne sont pas rares !
Carnivore, le silure préfère les eaux calmes et profondes où il attaque par le fond, poissons, écrevisses et autres animaux, happant en surface, rongeurs, grenouilles et oiseaux aquatiques. Au poisson mort ou vif comme au paquet de vers, le silure se pêche à fond. De préférence dans les fosses profondes et avec un matériel particulièrement résistant !
Le silure, nouvel habitant de nos eaux, trouve lentement sa place dans les écosystèmes. Ogre mangeur d’espèces plus intéressantes ou poisson de sport dont on manquait ? L’affaire est à suivre…