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Accéder au siteEn France et dans le département des Ardennes ils existent un grand nombre d'espèces de poissons différentes. Parfois certaines sont difficiles à différencier, et cela peut devenir problématiques lorsque certaines ont des règlementations particulières. Vous pourrez retrouver ici les espèces de poissons les plus courantes.
37 résultats
Cyprinidés
Leucaspius delineatus
lisette, dos-vert
Couleur : dos verdâtre, flancs blancs
L'able ressemble à une petite ablette (il ne dépasse pas 5 à 6 cm). Il s'en distingue par sa bouche dirigée vers le haut, sa ligne latérale qui ne court que sur une dizaine d'écailles. Il vit souvent en banc dense, en rivières lentes ou en étang.
Il se pêche à la ligne très fine, sa touche est très rapide !!
Cyprinidés
Alburnus alburnus - Découvert par Linné en 1758
blanchet, albe, aube, aublat, mirandelle, sardine, abbé, garlesco…
Aspect : corps fin, comprimé latéralement, couvert d’écailles peu adhérentes. La bouche est nettement dirigée vers le haut.
Couleur : argentée et brillante. Le dos est gris-bleu, les nageoires sont grisées.
Taille : de 10 à 15 cm.
L’ablette se rencontre partout en France et fréquente lacs - notamment les grands lacs alpins - gravières et rivières lentes à eaux claires. Elle se maintient dans certains grands fleuves mais tend à reculer lorsque la qualité des eaux se dégrade. Vivant souvent en bancs, les ablettes se dispersent durant l’été pour se regrouper à la fin de l’hiver. Etres du plancton, vers et larves, constituent l’essentiel de son alimentation. Durant l’été on la verra fréquemment en surface rechercher les insectes.
L’ablette est attirée par les eaux troubles.
L’amorce sera liquide, blanche et mouillée avec du lait pour provoquer un nuage, lequel séduira immanquablement dame ablette.
Anguillidés
Anguilla anguilla - Découvert par Linné en 1758
pimpreneau, anguielo, pougau, poun…
Aspect : le corps est serpentiforme et protégé par un mucus très épais.
Couleur : dos sombre et ventre jaune, la couleur varie selon l’âge, s’éclaircissant à la maturité sexuelle (dos vert-gris, flancs aux reflets argentés et ventre blanc).
Taille : les plus gros sujets - généralement des femelles - atteignent jusqu’à 1,50 m alors que les mâles demeurent d’une longueur inférieure à 50 cm.
L’anguille fait partie des grands migrateurs. Elle se reproduit dans la mer des Sargasses : les larves rejoindront nos côtes au terme d’un voyage qui durera deux années. L’anguille poursuit sa croissance en eau douce durant 5 à 15 ans. Les anguilles ont une activité essentiellement crépusculaire ou nocturne. En eau douce l’anguille est carnassière et se nourrit de vers, larves diverses, petits poissons, oeufs et alevins.
Longtemps considérée comme nuisible elle est aujourd’hui classée espèce en danger.
Cyprinidés
Barbus barbus - Découvert par Linné en 1758
barbillon, barbet, barbot, barbu, coquillons, drenek, barboti…
Aspect : corps de forme cylindrique. La bouche, placée sous la tête, est bordée de lèvres charnues garnies de quatre barbillons.
Couleur : brun-vert sur le dos et jaunâtre sur le ventre.
Taille : de 30 à 50 cm (500 g à 3 kg), certains sujets dépassant 70 cm et 10 kg.
Le barbeau vit en bandes dans les zones courantes. Il préfère les fonds caillouteux ou rocheux. Omnivore*, il consomme vers, larves, insectes, mollusques et débris végétaux. Il pond entre mai et juillet. Pour trouver des zones favorables, peu profondes et riches en herbiers, les adultes effectuent des migrations vers l’amont et il est fréquent, à cette époque, de les trouver remontant les échelles à poissons.
Le barbeau se pêche dans les zones courantes, à proximité des piles de pont, des rapides, à l’aval des barrages ainsi qu’au milieu des gros blocs. Vers de terre et gruyère sont les esches les plus employées.
Centrarchidés
Micropterus salmoïdes - Découvert par Lacépède en 1802
achigan, perche noire, perche d’Amérique…
Aspect : corps de forme allongée et trapue. Le maxillaire inférieur déborde la mâchoire supérieure et l’un comme l’autre sont garnis de nombreuses dents.
Couleur : dos vert-bronze et ventre blanc. Une bande sombre s’étend le long des flancs vert-olive à reflets argentés.
Taille : de 20 à 35 cm (pour un poids de 300 à 500 g). Le black-bass dépasse rarement 50 cm pour un poids de 2 kg.
Le black-bass affectionne les eaux lentes ou stagnantes, bien enherbées, chaudes en été et tempérées en hiver. Il mange tout ce qui est consommable (insectes, vers, têtards…) avec une prédilection pour les petits poissons.
Durant le printemps, le mâle prépare un nid en forme de cuvette où la femelle dépose ses oeufs. La ponte est farouchement gardée par le mâle qui protège ensuite les alevins durant 2 à 3 semaines.
En France, on pêche le black-bass au ver manié ou aux leurres, à proximité immédiate des herbiers. Sa recherche est particulièrement attractive et sa défense vigoureuse.
Cyprinidés
Rhodeus amarus - Découvert par Bloch en 1785
rosière, péteuse, dormille, cuzeau…
Aspect : corps aplati latéralement recouvert de grandes écailles. La ligne latérale est très brève (sur 5 ou 6 écailles).
Couleur : dos gris-vert, ventre à reflets rosés et arrière des flancs marqué d’une bande bleutée.
Taille : petite espèce, elle ne dépasse pas 5 à 7cm.
La bouvière vit en bandes dans les eaux lentes ou stagnantes, à fond de vase, où les moules (anodontes) sont abondantes. Elle se nourrit essentiellement des animalcules de petite taille vivant à proximité du fond.
À noter : la bouvière est plus fréquente qu’on ne le croît, les repeuplements ayant facilité sa dispersion.
Ce sont les particularités liées à son mode de reproduction qui confèrent à la bouvière tout son intérêt : en mai-juin, la femelle développe un tube de ponte lui permettant de déposer une quinzaine d’oeufs à l’intérieur de la coquille d’une moule (anodonte). Les alevins demeurent ainsi à l’abri, durant plusieurs semaines.
Cyprinidés
Abramis brama - Découvert par Linné en 1758
plaque, brémotte, platusso, henriot, brame, brassen, brémo…
Aspect : corps très aplati latéralement, précédé d’une petite tête et recouvert d'un épais mucus. La bouche, dépourvue de barbillons*, peut s’étirer en forme de tube (protractile).
Couleur : le vert-bronze du dos s'éclaircit sur les flancs. Les nageoires sont grises. À noter : les plus gros sujets ayant des reflets jaunes dorés, on les appelle "brèmes carpées" mais ce ne sont pas des hybrides entre carpe et brème.
Taille : de 30 à 45 cm (500 g à 2 kg).
La brème vit en groupes dans les étangs et les rivières lentes. Elle prélève sa nourriture (vers, larves, crustacés, végétaux) sur ou dans le sédiment du fond qu’elle fouille sur quelques centimètres. Appréciée des pêcheurs de concours pour son poids, sa régulation par les prédateurs n'est pas aisée. Le brochet consomme les jeunes brèmes que le sandre au gosier étroit ne parvient pas à ingurgiter.
La brème se pêche à proximité des herbiers,
sur des coups copieusement amorcés :
ajoutez à l’amorce du pain essoré,
des asticots morts et du brasem à l’odeur sucrée
pour l’attirer à coup sûr.
Esocidés
Esox lucius - Découvert par Linné en 1758
bec-de-canard, luceau, pogneau, pansard, béchet, brouché, hecht...
Aspect : corps très allongé, tête fendue d'une bouche très large (en forme de bec de canard), armée de 700 dents. La dorsale du brochet - placée au niveau de l'anale - lui permet des démarrages soudains et violents.
Couleur : dos vert foncé à bandes plus claires, flancs verdâtres et ventre blanc.
Taille : les sujets dépassant le mètre et pesant de 10 à 20 kg ne sont pas rares.
Ce redoutable prédateur présent partout en France affectionne les étangs riches en végétaux aquatiques mais vit aussi dans les fleuves et les canaux où il joue un rôle primordial dans la chaîne alimentaire. Solitaire, il se poste souvent en bordure d'obstacle pour chasser à l'affût. La ponte est précoce et s'effectue dans les zones peu profondes. L'hiver est une période de choix pour la recherche du brochet et les meilleurs postes se situent toujours près d'obstacles.
La pêche au lancer permet de prendre des brochets de toutes tailles, à la cuiller, au poisson-mort, au poisson-nageur ou au leurre souple. La récupération doit être lente et coupée de nombreux relâchers : là, sera la clé de votre succès...
Cyprinidés
Carassius carassius - Découvert par Linné en 1758
carache, carouche, carougue, gibèle, meule…
Aspect : cousin proche du poisson rouge, le carassin ressemble à une petite carpe. Il s’en distingue par sa bouche dépourvue de barbillon* et dirigée vers le haut.
Couleur : corps brun à reflets cuivrés.
Taille : 20 cm.
Le carassin vit dans les rivières lentes, les étangs peu profonds, riches en végétation. Il peut résister à des conditions difficiles. Il consomme des végétaux tendres mais aussi des proies animales (plancton, larves, vers…). Sa facilité de capture et sa rusticité font du carassin un poisson non dépourvu d’intérêt en particulier pour les enfants.
Le carassin doré, variété d’élevage, possède les mêmes caractéristiques que le carassin mais sa robe peut varier du jaune d’or au rouge vif, ce qui le fait parfois appeler, à tort, poisson rouge.
Cyprinidés
Cyprinus carpio - Découvert par Linné en 1758
kerpen, karpf, escarpo, feuille, seille, carpillon, nourrain…
Aspect : corps allongé, épais, couvert d’écailles. La bouche porte quatre barbillons et peut s’allonger en un tube qui lui permet d’aspirer les aliments. Le premier rayon de la dorsale et celui de l'anale, durs et dentés, ressemblent à de véritables scies auxquelles le fil du pêcheur ne résistera pas.
Couleur : dos brun, flancs aux reflets cuivrés et ventre jaune.
Taille : en moyenne 10 kg mais certains sujets dépassent le mètre pour 25 kg !
Préférant les eaux lentes ou stagnantes - chaudes en été et riches en végétaux - et présentes partout en France, hors zones de montagne, les carpes vivent en bancs même si les plus gros sujets demeurent isolés. La carpe avale vers, larves et plantes, qu’elle recherche sur le fond et dans le sédiment jusqu’à une profondeur de 20 cm. Les carpes se reproduisent lorsque la température atteint 20°C. La carpe se pêche aujourd’hui essentiellement à l’anglaise et si les anciens consommaient leurs prises, on préfère désormais remettre délicatement le poisson à l’eau après la pesée (et la photo !).
Les sélections successives ont donné naissance à diverses races destinées à la consommation : corps plus élevé, squelette et écaillure réduite - la carpe miroir n'a que quelques écailles et la carpe cuir en est entièrement dépourvue -, leur croissance est souvent rapide.